L’Intelligence Artificielle : une révolution dans le secteur de l’immobilier
L’IA est de plus en plus utilisée dans de nombreux secteurs d’activité. Au sein de l’industrie immobilière, la place de ces technologies devrait aussi se renforcer dans les années à venir.
L’IA déjà présente dans l’immobilier tertiaire
Rappelons tout d’abord que l’IA est la capacité d’une machine à « penser », capable de résoudre des problèmes complexes. Aujourd’hui, c’est avant tout la gestion immobilière d’entreprise qui concentre la majorité des applications d’IA destinées à ce secteur. On parle d’ailleurs souvent de « Smart Building » faisant référence à l’équipement d’un bâtiment neuf par des systèmes intelligents, notamment à des fins d’optimisation de la gestion énergétique. Cependant, d’après une étude Xerfi- Precepta, l’IA détient tout le potentiel de révolutionner l’ensemble du secteur et de s’intégrer aisément dans l’expertise d’un bien immobilier.
L’IA pour l’immobilier des particuliers
Dans cette étude, les différents segments sur lesquels « le potentiel de croissance de l’IA reste élevé » sont : la prédiction sur la valeur d’un bien, l’évaluation du patrimoine et même le marketing et la relation client. Par exemple, il est précisé dans l’étude que « les services marketing proposés aux agences vont être impactés par des offres intégrant davantage d’éléments prédictifs, notamment à partir de l’activité sur les réseaux sociaux ». Les professionnels du secteur devront alors anticiper ces effets et gagner en compétences afin de travailler avec ces nouvelles technologies. Enfin, il est indiqué que l’IA offre des possibilités pour les architectes qui « pourront se concentrer sur ce qui relève davantage de l’intelligence humaine » comme la créativité et l’innovation.
Un support à l’expertise humaine
Ces nouvelles applications ne sous-entendent pas que l’Intelligence Artificielle remplacera à terme l’expertise humaine. Bien au contraire, elle est plutôt envisagée comme un support qui vient accroître la performance ou faciliter la tâche réalisée par l’homme. Elle sera très utile pour effectuer les tâches chronophages comme la recherche d’informations et le traitement des données. L’humain se consacrera alors à l’analyse des données (big data) générées par la machine pour ensuite concrétiser cela par des actions. L’IA sera donc au service de l’humain pour une évaluation d’un bien plus fine et rigoureuse.